L’urbanisation galopante a exercé de fortes pression sur les milieux naturels menaçant la biodiversité, les paysages. Soucieux de préserver un certain équilibre, le législateur a confié dès 1985 aux Départements la compétence pour mettre en oeuvre une politique de protection, de gestion et de valorisation des Espaces Naturels Sensibles (ENS). Deux outils ont été institués:
- Le droit de préemption, véritable outil juridique garantissant la pérennité des projets
- La Taxe Départementale d’Aménagement, outil financier (anciennement TDENS), prélevée sur les permis de constuire.
Le Département a su se saisir dès le départ de ces outils et a construit au fils des ans une politique ambitieuse de préservation des ENS qu’ils soient départementaux ou locaux.
La stratégie Eau&Climat a été intégrée dans le choix des ENS et depuis 2018, le Conseil départemental a acquis au titre du maintien des milieux humides et de l’adaptation au changement climatique, quelques 208 ha dont : des marais et rosolières en camargue sur le secteur de la tour Carbonnière, le lac des Pises et sa zone humide en Cévennes à Dourbies, des ripisylves sur le bord du Vidourle en Garrrigue à Salinelle. Ces espaces font l’objet de contrat de gestion pour assurer leur entretien, suivi et ouverture au public.
Le Conseil départemental est actuellement propriétaire de 18 sites ENSD représentant quelques 4 500 ha. Leur valorisation contribue non seulement au maintien voire au développement de la biodiversité mais également à renforcer la diversité et qualité paysagère et ainsi l’attractivité des territoires.
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