LES TERRITOIRES S'ENGAGENT
Les territoires s’engagent: toutes les actions
La Camargue est un territoire emblématique marqué par l’horizontalité avec une faune et flore à forte caractère patrimonial. La culture de riz, du vin et l’élevage de taureaux et de chevaux constituent la base de l’agriculture camarguaise.
La Camargue demeure très liée à l’eau et donc très sensible face au changement climatique. Elle est directement menacée par le phénomène de submersion marine et les intrusions d’eau salée dans les eaux souterraines devenant impropres à la consommation.
Même si le territoire est historiquement desservi par le Réseau hydraulique régional (RHR), le Rhône n’est pas inépuisable notamment en période d’étiage. En outre, la croissance de l’urbanisation induit la perte des terres irrigables.
Le territoire de la Ceinture rhodanienne est densément peuplé avec une forte pression anthropique. De plus, il s’avère globalement bien pourvu en ressources en eau. En effet, il possède à la fois internes (ressources souterraines) et externes (Rhône via le Réseau Hydraulique Régional).
Néanmoins, un renforcement des suivis et des connaissances des ressources souterraines apparaît nécessaire. Ainsi, ceci permettra d’anticiper tout risque de déficit quantitatif.
En outre, le Rhône demeure une ressource qui peut être qualifiée de sécurisée, au regard de l’ampleur de ses débits et du niveau de prélèvement actuel. Cependant, il n’est pas inépuisable, notamment en période d’étiage.
Par ailleurs, les surfaces équipées pour l’irrigation sont menacées. Les pressions proviennent non seulement de la part des extensions urbaines mais aussi des grands aménagements, notamment autour de l’agglomération nîmoise.
En premier lieu, le territoire des Cévennes est très hétérogène du point de vue des paysages. De plus, il conserve son authenticité et possède un patrimoine historique et culturel remarquable. De toute évidence, c’est le territoire le plus impacté par la hausse des températures. En outre, il devrait continuer à connaître un réchauffement plus important que le reste du Gard.
Par ailleurs, bien que les précipitations soient abondantes, les ressources locales en eau sont très faibles. Ceci s’explique par l’absence de stockage et/ou utilisation de réserves souterraines.
Il est à souligner que les demandes supplémentaires en eau agricole, bien que réduites en termes de volume, apparaissent importantes au regard des faibles ressources disponibles. Cependant, elles représentent un enjeu économique majeur, pour le maintien du tissu rural. Sans compter que l’alimentation en eau potable de l’agglomération d’Alès constitue aussi un enjeu à anticiper.
Pour conclure, les Cévennes présentent une forte culture de l’eau et une nature résiliente et innovante. De surcroît, le territoire peut s’appuyer sur cet ajour majeur pour s’adapter aux évolutions climatiques et socio-économiques.
Le territoire de Garrigues et Plaines est constitué de plateaux et collines calcaires. Sa végétation est typiquement méditerranéenne. Il possède aussi un patrimoine naturel et humain d’une grande richesse.
De plus, son histoire est marquée par la recherche de solutions techniques. Effectivement, l’objectif est d’accéder à une ressource en eau difficilement mobilisable.
De cette manière, il est nécessaire de poursuivre les efforts d’économie d’eau. De même, il est primordial de développer la culture de la rareté de l’eau.
Cependant, il faut également renforcer la connaissance des ressources disponibles et des interactions entre les eaux superficielles et les eaux souterraines.
En ce qui concerne l’agriculture, d’autres pistes que l’irrigation seront à approfondir et développer. Il s’agit, par exemple, des modifications de pratiques culturales pour se préparer dès aujourd’hui à un nouveau climat.